GEIMMSEM

Groupement des Elèves Ingénieurs Maîtres de Metz pour le Shell Eco Marathon

Shell Eco-Marathon - Edition 2008

COMPTE-RENDU DE L’EPREUVE

 

Le mardi 20 mai, c’est une équipe identique à celle de l’année passée qui prend le départ pour Nogaro. Malgré la longueur du voyage qui nous attend, les esprits sont déjà tournés vers la compétition et la motivation est bien au rendez-vous.

 

 

Après pas moins de 14h de bus, dont 2 de pur bonheur devant un chef d’œuvre du 7e art nommé « Opération Funky », pas de repos pour l’équipe mais la première épreuve majeure de la semaine : le montage de la tente. Au final l’opération se révèlera moins difficile que prévu, l’expérience de 2007 aidant.

C’est le lendemain que les choses sérieuses commencent, avec le début de l’édition 2008 du Shell Eco-Marathon, et l’étape cruciale du contrôle technique. Pas de crainte majeure concernant le prototype, si ce n’est le bruit du Honda GX25 avec pour seul échappement un tube d’inox, et ne devant pas dépasser les 95dB à 4m. Verdict : 91dB, et malgré un contretemps lié à l’ancrage de la ceinture 5 points et un léger problème de ralenti, le contrôle technique sera validé.

Après les réglages de dernière minute, place au premier essai sur piste. Tout se passera sans accroc jusqu’au 6e tour, au cours duquel le proto tombera en panne sèche. Les appréhensions de certains sont donc justifiées : le réservoir de 30ml est peut-être un peu juste. Mais pas de panique puisqu’il s’agit là du premier essai, et il reste 3 jours de compétition pour peaufiner les réglages et apporter des modifications au moteur d’origine.

 

 

Jeudi, place à la compétition, avec le début des essais chronométrés et la première tentative dans des conditions météorologiques idéales. Le pilote parviendra à boucler les 7 tours in extremis, et le premier verdict tombe : un peu plus de 30ml de SP95 consommés, soit 822km/l selon nos calculs. Quelques minutes plus tard, les premiers résultats officiels seront affichés : l’équipe Firefox de l’UFR MIM de Metz a parcouru 825km avec un litre de carburant !

 

Une performance de près de 300km supérieure à celle de l’année précédente, record en date de l’Université, et à ce moment il nous reste encore 3 essais pour l’améliorer.

Tout le monde est satisfait du nouveau record établi par le proto, et l’ambiance sera plutôt à la fête le soir dans les paddocks. La bonne ambiance régnant dans notre stand nous vaudra même un quart d’heure de gloire, puisqu’un bien bel article nous sera consacré dans la Gazette du Marathon éditée par l’IUT GMP de Poitiers.

 

 

Vendredi, 3e jour de compétition, les conditions météo ne sont pas à la fête. C’est sous la pluie que nous prenons le petit déjeuner. A ce moment on évoque même l’annulation de l’épreuve si le temps ne s’améliore pas. La  plupart des équipes feront la queue une bonne partie de la matinée dans l’espoir de pouvoir effectuer leurs 7 tours de piste, patience récompensée puisque la pluie se calmera et la piste sera réouverte, bien qu’un peu humide. Le proto s’élance donc en piste pour la troisième fois. Mais malheureusement les conditions, en particulier le vent ne permettront pas de mieux faire que la veille, avec une performance validée à 806km/l. Toutes nos chances d’améliorer la performance de 825km/l se voient donc reportés à samedi, dernier jour de compétition.

 

 

En ce dernier soir de l’édition 2008 du Shell Eco-Marathon, les traditionnelles animations sont de la partie, et la bonne ambiance est au rendez-vous, malgré les équipes de sécurité Shell extrêmement pointilleuses sur tout et n’importe quoi (à quand le port du casque obligatoire en trottinette ?), ce qui sera d’ailleurs l’un des gros points noirs de cette édition.

Cette soirée sera pour nous l’occasion de fêter comme il se doit les 825km, avec le désormais incontournable sabrage de champagne au pied à coulisse (instrument indispensable au travail de précision). C’est tard dans la nuit que nous rejoindrons nos matelas gonflables, percés ou non, avant d’entamer le dernier jour de l’épreuve.

 

 

Le dernier jour est encore une fois ponctué par les averses, et c’est sans grand espoir, étant donné le vent, que le pilote s’élance pour son 3e essai. La suite nous donnera raison : dans le dernier tour le véhicule tombe en panne sèche. Il nous reste encore un essai, mais n’étant pas sûrs que le temps s’améliorera, et sachant que le départ vers Metz est prévu pour 18h, nous déciderons de ranger le matériel et d’en rester à 825km.

Le retour sera on ne peut plus calme, tout le monde ayant pas mal de sommeil à rattraper. Et c’est aux alentours de 8h, dimanche, que nous arrivons à Talange devant le Lycée Gustave Eiffel. Le temps de saluer nos voisins de stand et tout le monde repartira de son côté, après une semaine chargée en émotions.

PHOTOS - VIDEOS

Vous pouvez dès à présent trouver de nombreuses photos sur ce site : http://john9357.monheberg.com/

 

Retrouvez également très bientôt d’autres photos et vidéos ici même.